Serge, si. Quand je dis Serge, je parle d’Albert, vous l’aurez compris. Et quand je parle d’Albert, je parle d’Aurore, vous fais-je l’affront de vous préciser, quand tout cela n’est qu’évidence. Surtout pour vous! Bah oui, c’est “prouvé scientifiquement”: si vous lisez cette lettre de nouvelles, c’est que vous avez un Quotient intellectuel d’au moins 172.
Bref, Aurore amasse mousse (qui aurait pu prédire que j’écrirais un jour cette phrase…). Aurore, c’est notre chargée de communication. Qui s’en va. Non, ne pleurez pas. Elle n’aurait pas voulu ça. Avec ses petits bras chargés de mousse... Elle s’en va, Aurore, vers d’autres horizons (c’est là, à l’horizon, que naissent les aurores). Oui, contrairement à ce que pense la majorité des gens, il y en a plusieurs, des horizons. Et on peut en changer à sa guise. Il faut de la volonté, de la détermination. Du courage même, car s’il on sait ce que l’on perd, on ne sait pas nécessairement ce que l’on va trouver. Et Aurore à tout cela. Et de la mousse, du coup. Alors vu qu’elle est très créative, elle va pouvoir suspendre ces morceaux de mousse sur différents horizons, et puis les peindre, les tailler, les coudre, pour en faire de belles choses, qui seront pour le coup autant de nouveaux horizons. Avec des couleurs, des reliefs. Ça va être très beau, j’en suis sûr!
Et puis elle va pouvoir faire plein de trucs qu’elle avait pas le temps de faire: visiter Montélimar, devenir championne d’Europe de ping-pong, réaliser elle-même ses gyozas, créer une marque de colle, shampouiner des bébés otaries, danser dans un groupe de reprises de Bernard Ménez, apprendre le monégasque, élever des chiens de sourds, repeindre la cathédrale de Chartres, énumérer tous les chiffres impairs jusqu’à 2 377 997 663, tuer des chats, préfacer un livre sur les descentes d’organes en milieu péri-urbain… Ou tout autre chose.
En tous cas, merci Aurore. Pour tout. Je ne vais pas faire une énumération. Déjà, parce que je viens d’en faire une et que ça empèserait par là même le rythme frénétique de ce texte . Et puis parce que ça ferait beaucoup, vu le nombre de missions que tu avais sur les bras. Avant la mousse. Et merci parce qu’on rigolait bien au bureau, et moi j’aime bien rigoler bien au bureau!
Alors ciao Serge! Bon vent Albert! Et bisous Aurore!