Bien sûr on connait tous Nina Simone, Nina Ricci ou encore Nina Hagen. Mais on connaît moins Nina Le Roux, alias Nina des Lilas, parce que c’est là, aux Lilas, qu’elle est née et qu’elle est revenue vivre 25 ans après. Elle a commencé sa croissance à Stalingrad, à Paris puis à Ivry-sur-Seine et puis vers 13 ans elle est partie finir de grandir dans l’Aveyron.
Certes, elle est moins connue que ses homonymes célèbres mais elle n’en est pas moins méritante!
Nina, elle a fait 32 fois la révolution autour du soleil, donc parcouru 4 800 000 000 de kilomètres, soit 120 000 fois le tour de la terre ou encore 120 000 000 fois le tour du lac d’Annecy.
Pfiouu... c’est vertigineux vu comme ça.
Brillante comme un astre, elle est aussi mélomane. Il paraît qu’elle joue de la clarinette mais personne ne l’a jamais entendue. En tous cas, de source sûre, on sait qu’elle possède l’instrument.
Son péché mignon c’est le melon, pas la grosse tête hein, c’est pas son style ! Mais bien la cucurbitacée gorgée d’eau et de soleil!
Si vous ne l’avez pas encore croisé en prépa à Toulouse, en Van sillonnant les routes des États Unis, sur les bancs de la faculté de philosophie à Montréal (tabarnac!), ou encore face à l’océan, scrutant l’horizon à Tarrafal, ce petit village de pêcheur sur l’île de Santo Antao au Cap Vert , et bien dites vous qu’il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais et que vous pourrez toujours l’apercevoir sur le périphérique parisien dans sa Clio bleue (pour laquelle elle voue une adoration sans limite), dans une soirée faisant la chenille, en train de faire du prosélytisme pour le Jokari (plus que passionnée par ce jeu de balle, elle se serait radicalisée dit-on!), à Châlon, à Aurillac dans une cours s’abreuvant de spectacle ou tout simplement à bord d’une auto tamponneuse lors de la fête votive de Saint-Côme-d’Olt (si si, la preuve en image disponible en mp seulement).
S’il y a un endroit où vous ne pouvez pas la rater, c’est à Animakt, à Sault-les-Chartreux. Vous savez, ce lieu intermédiaire qui accompagne des démarches artistiques et culturelles et qui fait du lien entre les humains!
Elle y travaille depuis bientôt dix ans. Aujourd’hui elle y est coordinatrice des actions culturelles et de l’espace de vie sociale (et aussi d’un million d’autres choses).
Son seul défaut c’est qu’elle aime les gens, alors temps qu’il y en a, elle peut discuter autant du phénomène de la lune bleue que de l’allégorie des cavernes, faire des blagues, ne plus s’arrêter jusqu’à faire s’impatienter ses ami.e.s qui l’attendent pour partir!
Nous aussi on t’aime Nina et on le dit!
Bon vent et à bientôt sur les chemins.