“L’été, on s’ouvre à l’autre”, me disait l’autre jour un ami du Cap d’Agde. Et c’est vrai. L’été, il fait beau (lol…), le monde tout entier sent l’anis, les herbes de Provence, le sable chaud. Chaque visage voit ses muscles se détendre à laisser apparaître à nouveau ce sourire naturel dont les rigueurs climatiques l’avaient privé durant plusieurs mois. Et l’on veut rire, discuter, danser, caresser, chanter, VIVRE, quoi, merde!

Et bien c’est exactement ce que nous fîmes et ce, paradoxalement, dans le cadre exigu du code du travail. Car oui, notre métier s’exprime plus librement aux beaux jours. 

Nous sillonnâmes la France dans des cadres plus agréables les uns que les autres (et que encore les autres, parce qu’il y en a eu plein), allant chercher l’instant présent là où il se niche le plus volontiers, c’est-à-dire partout et nulle part à la fois, tel le sucre dans le café, ou même, arrêtez-moi, je commence à dire n’importe quoi, tel Dieu (voire Dielle, parce que, y’a pas de raison, soyons inclusif·ve jusqu’au bout).

Alors je vais pas tout citer, parce que j’imagine que vous avez un travail (dont pour certains, oui vous là, de nous programmer - faites-nous une proposition par retour de mail, on reviendra vers vous asap), mais distribuer quelques mentions spéciales:

· un grand merci à l’équipe Cultures Communes (Laurent, Sidonie et toute la joyeuse bande) grâce aux efforts de laquelle nous avons pu éprouver l’adage “Cérémoniale pluvieuse, Cérémoniale heureuse”, 4 jours durant devant un public chaud comme une baraque à frites (Spéciale Kass-dédi à “Friterie mon ami·e” de la Compagnie Bonjour Désordre!).

· à Chinon en Jazz, vieux partenaires de territoires qui prouvent s’il en est besoin, que l’écriture musicale exigeante, l’expérimentation et l’improvisation ont encore et toujours leur place dans la rue.

· Cherbourg et son festival ”L’Air du Soir”, qui nous a permis, comme nous l’aimons tant d’intervenir dans des cadres variés et improbables, au contact de gens que nous ne croiserions sans doute pas sur les GR du spectacle vivant.

· Et enfin toi, la Suisse, glorieuse nation avec qui nous marchons main dans la main, le regard vers un horizon probablement fertile, et ce par l’entremise de notre si chère Marie Labidoire, probablement en passe d’obtenir la double nationalité pour services rendus. En effet, 2 visites cet été et l’occasion d’un merci pas du tout neutre au Paléo Festival (Patrick, les Abeilles, pas Bouba, pas Maître Gim’s…) et au Bain des Pâquis (Viva, le lac, la fondue, le hammam…).

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