On a tous en tête ces vers (mais justes) du poète:
“Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté”
De la volupté, il en regorge. Regardez le jouer de la batterie et vous comprendrez. La délicate jouissance avec laquelle, faune, il caresse les cymbales et fait rugir les toms. Grâce extatique, instant volé à la barbarie des hommes. D’ailleurs par amour de l’instrument, c’est ainsi qu’il nommé son enfant. Pas “Cymbale”. “Tom”.
Du calme (mais non, je vous dis pas ça à vous! Ça va, du calme! Ah ben là si, du coup…), il en transpire. Et ça, c’est bien pratique, dans un collectif. C’est un atout majeur. Quelqu’un qui vous enrobe, qui vous apaise, qui par sa simple présence fait redescendre le ton. Il est comme le son de la rivière, comme un paysage de montagne, comme un tracteur dans un champ (oui, bah moi ça m’apaise, un tracteur dans un champ…), il fait du bien, il relaxe.
De la beauté, il en suppure. D’ailleurs, dans un de ses anciens groupes, que j’ai eu la chance de partager avec lui, on le nommait André l’Apollonique (un p, deux l)! C’est pas rien quand même. Faut le porter le blaze. Eh bien il le portait très bien! Ça et plein d’autres trucs qu’il porte très bien d’ailleurs. Bon, ça lui fait des tendinites, mais il est comme ça, il porte. Il vous porte.
Bon l’ordre, là je suis un peu à court à vrai dire. On peut passer, ça? Et puis on s’en fout de l’ordre. Surtout concernant Padulux, où il y a tellement d’autres choses qui le définissent: son humour, sa franchise, la qualité de son amitié, sa musicalité, sa curiosité…
Non, il s’est gouré le poète en fait. Il aurait du dire:
“L’atout n’est qu’André Beauté
Padulux: calme et volupté”